Thursday, 18 October 2007

Question

Are you a marathoner?

Wednesday, 17 October 2007

Premières photos (merci Debbie)

Avant:


Pendant:










Après:

Monday, 15 October 2007

Remerciements

Je tiens à remercier différentes personnes qui ont suivi de près ou de loin nos aventures de différentes manières:

  • Schteph, avec qui j'ai passé plus de 40 kilomètres. Je ne l'aurais probablement pas fait sans toi.
  • Maarten, un merci spécial puisque c'est toi qui as lancé ce défi étrange au mois d'avril de s'inscrire au marathon.
  • Steven qui a participé également du début à la fin à cette aventure.
  • Debbie, qui à défaut de pouvoir participer, nous a toujours encouragés et est même venue nous supporter pendant toute la course, réalisant au passage un reportage photo de l'événement.
  • Mimi qui m'a servi de taxi dimanche et qui nous attendait aussi à l'arrivée
  • Olivier Steegen et FT qui sont intervenus à plusieurs reprises sur ce blog pour me marquer leur soutien.
  • Toutes les personnes qui nous ont encouragés pendant ces semaines où nous nous entraînions le soir au lieu de nous reposer
  • Toutes les personnes qui nous ont félicité depuis hier soir par SMS, mail, téléphone.
  • Mère Nature, qui a décidé de ne pas nous balancer de pluie pendant le marathon, ce qui en plein mois d'octobre n'était pas gagné d'avance !

La journée du Marathon : récit complet (3 : Après la course)

La course terminée, je bois et mange tout ce qu'on me donne. Sauf la médaille, ça je la mets autour du cou. Je rends ma puce électronique. Je m'enrubane d'aluminium pour me tenir au chaud. Et j'essaie d'aller m'étirer. Mais impossible. Le moindre mouvement me donne une crampe. Donc pas d'étirement, et je le paie aujourd'hui ;-) Mais j'en ai fait aujourd'hui, et j'en ferai encore. Normalement, demain, j'espère qu'il n'y aura plus de trace.

Après avoir retrouvé mon frère qui était venu me voir à l'arrivée, nous nous dirigeons vers la salle des vestiaires. Ces drôles d'organisateurs l'ont mise à près d'un kilomètre de la Grand'Place. Donc de nouveau un kilomètre à marcher ...

Arrivés là-bas, on se change. Que ça fait du bien d'enlever tous ces vêtements mouillés, et ces chaussures serrantes ... Et pendant que nous nous relaxons sur une chaise en rangeant nos affaires, Maarten et Steven arrivent. J'apprends qu'ils sont arrivés dans la même seconde. Nous nous félicitons tous ! Là, chacun réagit de manière personnelle. Steven est très renfermé, encore un peu sous le choc des "montagnes de Bruxelles", tandis que Maarten parle du marathon d'Amsterdam la semaine prochaine ;-)

Mais peu importe ! Nous avons tous réussi notre pari ! Et là je repense en souriant (gentiment) à tous ces gens qui nous ont regardé en souriant, eux aussi, lorsque nous avons annoncé que nous allions faire un marathon.

  • "Toi ??? Mais tu n'as jamais couru de ta vie ? Tu ne ferais pas plutôt un 10 km ?"
  • "Euh, c'est une blague ?"

Et bien non, ce n'était pas une blague, et même si moi-même j'ai pu avoir des doutes avant de me lancer dans l'aventure, il n'a jamais été question d'abandonner !
Et au final, comme on me l'avait prédit, cette journée du 14 octobre a été une journée agréable, où je me suis bien "amusé" (sauf entre les km 32 et 37, lire plus bas ;-)).

Maintenant, repos pendant quelques semaines, nous l'avons tous bien mérité!

La journée du Marathon : récit complet (2 : Pendant la course)

Le départ est donné à environ 9h.

Les premiers kilomètres sont nerveux, car nous devons slalomer entre les gens qui sont partis devant nous mais à une allure plus lente.

En gravissant la Rue de la Loi je me retourne : la vue de cette marée humaine derrière nous est impressionnante ! C'est sûr qu'aujourd'hui je n'aurai pas l'impression de courir seul.

Les tunnels de l'Avenue Louise ne sont pas très agréables. Ils cassent beaucoup le rythme. Le ballon rouge de notre meneur d'allure est quelques centaines de mètres devant nous, mais il est difficile de se frayer un chemin jusque là.

Dans le Bois de la Cambre, nous nous rapprochons progressivement de lui. C'est aussi le moment de notre première pause pipi. La routine pour ces arrêts est déterminée à ce moment-là. Si un de nous s'arrête, l'autre continue pour ne pas perdre le rythme. Celui qui s'est arrêté devra ensuite rattraper l'autre petit à petit, mais sans forcer. Cette routine a très bien fonctionné puisque nous avons fait toute la course ensemble malgré nos arrêts à des moments différents !

A la sortie du Bois de la Cambre, direction Boulevard du Souverain par Watermael. Sur cette longue avenue, le ballon rouge nous ralentit un peu, nous décidons donc de le dépasser et de continuer au rythme qui nous convient le mieux. Au passage dans le Boulevard du Souverain, avant la Chaussée de Wavre, notre photographe officielle est là pour capturer le moment.

Nous arrivons enfin sur l'Avenue qui va être notre compagnie pendant près de 20km (moins le tour dans Tervueren même) : l'Avenue de Tervueren.

Sa première partie est terrible. Celle-là je ne la connaissais pas. Il s'agit de la montée vers le carrefour des 4 bras de Tervueren. Elle est très pentue et surtout très longue. Il faut s'accrocher, d'autant que c'est durant cette montée que nous sommes rejoints par l'hélicoptère de la RTBF et que nous croisons nos "collègues" Kenyans qui reviennent déjà de Tervueren. Nous sommes à ce moment à mi-parcours.

Après les 4 bras, paysage inconnu pour moi. Cette partie de l'Avenue de Tervueren est infernale. Il s'agit d'une immense ligne droite en pente (ce qui laisse présager de quelques difficultés au retour dans l'autre sens). Nous traversons Tervueren puis le parc dont je ne connais pas le nom (où il ya le musée de l'Afrique). Je commence à avoir l'impression qu'on ne fait que monter ... Et ce n'est pas fini !

Le plus dur est à venir : la côte de Tervueren aux 4 bras est très longue et en plein soleil à cette heure (environ 12h). Là il faut économiser chaque goutte d'eau ou de boisson énergétique et attendre impatiemment une zone de plat ou au moins de faux plat !

Après les 4 bras, encore quelques kilomètres de côte légère. Mon compagnon a du mal depuis quelques kilomètres, mais pas question de le laisser se décourager. Je me fais donc un devoir de l'encourager et de voir tout en positif.

Jusqu'au kilomètre 32. C'est là que mon calvaire personnel commence ! Il ne durera heureusement que 5 kilomètres). Je ressens là des crampes intestinales douloureuses, qui me font parfois me plier en deux en courant. Parfois j'ai envie de m'arrêter, mais si loin ce serait vraiment dommage ! Nous sommes au pied de l'Avenue de Tervueren (direction Montgomery). Celle-là je l'ai parcourue toutes les semaines en entraînement : elle ne me fait donc pas peur du tout !!! Cela dit, cela fait presque 5 kilomètres que je cherche une toilette et j'hésite à me coucher par terre et à me tordre de douleur. De nouveau, je reprends le dessus : pas maintenant ! Au pire, j'arriverai plein de crampes et je courrai à l'infirmerie, mais ce marathon je le terminerai ! Je sens que je l'ai dans les jambes. Et voilà enfin une toilette : je fonce dedans, non sans prevénir Schteph. Je lui dis de continuer, que j'espère le rejoindre mais que sinon, on se retrouve sur la Grand'Place.

Sorti des toilettes, je me réhydrate (c'était un stand ravitaillement, le dernier d'ailleurs). Et là je me sens libre, en pleine forme. Je crois qu'à ce moment précis, j'ai su que j'avais terminé mon marathon. Rien ne m'arrêterait plus.

Je me suis donc remis à courir, plus rapidement que les derniers kilomètres. Au passage dans le Parc du Cinquantenaire, le speaker nous encourage : "Plus que 3 kilomètres, amis marathoniens ! Et c'est en descente !" (Mon oeil, mais il a raison de dire cela, c'est plus motivant).

Je fonce sur la Rue de la Loi, et c'est à son pied que je rejoins Schteph. On discute quelques secondes, mais il apparaît qu'à ce moment, nous n'avons plus le même rythme. Il doit ralentir un peu. Mais je suis sûr qu'il terminera. Alors d'un commun accord je pars en éclaireur. La montée de la Loi est un peu épuisante, mais plusieurs personnes m'acclament au bord de la route "Courage, le marathonien, plus que 2 km!", "Just one more mile !", "Dernier kilomètre!".

Arrivée à proximité de la Grand'Place. Je sens que mes jambes deviennent plus légères. Et là je me surprends à sprinter comme un malade. Je dépasse plusieurs dizaines de personnes sur le dernier kilomètre et sur le tapis rouge (enfin orange - merci ING) de la Grand'Place. Au moment où j'aperçois la ligne d'arrivée au loin, quelques larmes me montent aux yeux : ça y est ! Je l'ai fait ! Je passe la ligne et je regarde distraitement le chrono. Non seulement je l'ai fait, mais dans un temps inespéré au départ. Schteph me rejoindra 2 minutes plus tard et nous nous félicitons mutuellement tout de suite.

La journée du Marathon : récit complet (1 : Avant la course)

Nous y voilà. 14 octobre. Il est 5h30, mon réveil sonne. Il faut déjà être solidement motivé (fou ?) pour se lever volontairement à 5h30 un dimanche. It doesn't matter !

Déjeûner rapide (il faut le faire plus de 3h avant le début de la course qui est prévue à 9h). Au menu : 2 bananes, et un café noir. Aussi beaucoup d'eau. Objectif : avant la course, l'urine doit être claire, signe d'une hydration optimale !

Physiquement, tout va bien. Aucune douleur.

Mentalement, tout va bien, sauf bien sûr (pour ceux qui me connaissent), un inévitable stress devant le défi qui m'attend. A ce moment, je ne ressens pas encore cette journée comme une journée d'amusement comme on me l'a décrite, mais cela viendra sans doute plus tard.

Après une bonne douche, et quelques (3!) passages aux toilettes, je suis prêt à partir. Mon sac était bien sûr déjà prêt la veille.

Appréhensions avant de partir :

  • avoir des problèmes intestinaux, comme durant mes courses d'entraînement. Les crampes me forçaient parfois à m'arrêter purement et simplement. Pour éviter cela, j'ai adapté pendant toute cette semaine mon alimentation (pas de lait, peu de café). J'ai aussi adapté mon transit intestinal (à heures fixes).
  • avoir des problèmes de mollets comme à mon retour des USA. Cette douleur aigüe que j'avais eue m'avait paralysé. Impossible de retrottiner après cela. Pour minimiser ces risques, j'ai premièrement le mental : je sais que je peux le faire ! Deuxièmement, je sais que la plupart des blessures de ce genre viennent d'une hydratation inadaptée. Donc pendant la course, je prendrai tout ce qu'on m'offrira : bananes, boissons. Surtout, ne pas se laisser déshydrater en "oubliant" un poste ravitaillement.


7h50 : mon "taxi" arrive. (Merci à Mimi et Schteph pour le taxi !).

8h et des poussières, nous arrivons chez ING (aujourd'hui ce ne sera pas pour travailler, mais juste le point de rendez-vous avec Maarten et Steven). Notre photographe officielle, Debbie, est aussi présente (Merci Debbie !), ainsi que le clan des supporters de Steven (sa compagne et sa belle-mère).

Nous nous rendons au Parc du Cinquantenaire. Direction le vestiaire. On se change. Le stress fait un peu place à l'effervescence. Mais quand allons-nous enfin courir ? ;-)

Je vais avec Schteph courir à petits pas pendant 5 minutes histoire de s'échauffer. Aussi quelques rapides étirements. Nous sommes prêts.

Je décide finalement de faire la course avec Schteph. Il a l'intention de (essayer de) suivre le meneur d'allure de 3h59. Au départ, j'avais prévu celui de 4h30 avec Maarten et Steven. Mais après discussion avec Schteph, il me paraît plus intéressant de partir plus rapidement. Courir trop "lentement" par rapport à mon rythme d'entraînement habituel ne pouvait que me faire lâcher prise avant la fin.

L'idée sera donc de suivre autant que possible l'objectif de 4h, en ne se tuant toutefois pas à la tâche. S'il faut lever le pied à un moment, nous le ferons.

Les résultats

  • Les résultats sont là:

  • Les photos sont aussi disponibles sur leur site (P.S. Steven, regarde aussi sur celles de Maarten, il y en a quelques unes de toi qu'ils n'ont pas remises dans ta liste personnelle).
  • Les certificats sont maintenant aussi disponibles.

Friday, 12 October 2007

Etape 63 sur 64

Les 5 derniers kilomètres d'entraînement étaient à parcourir en marchant. J'en ai donc profité pour les effectuer en allant chercher mon dossard au Parc du Cinquantenaire. Je l'ai, ainsi qu'un t-shirt (que je n'utiliserai pas) et que la Chip pour enregistrer mes passages aux différents points de contrôle.
Demain, repos et attention à l'hydratation.
Dans deux jours, on y est !!!

Wednesday, 10 October 2007

Etape 62 sur 64

Mentalement, ce n'était pas l'idéal aujourd'hui. J'ai cette semaine déjà du mal à me motiver à faire ces "petites courses" de 5km. Mais en plus, un problème familial retient toute mon attention aujourd'hui.

Comme je ne pouvais de toute façon rien faire d'ici, je suis donc quand même parti faire mon run.

Et le positif de cet entraînement est que physiquement, j'étais bien au point. Aucune douleur, une bonne respiration, une foulée facile ... résultat : 3 minutes de moins que lundi sur le même parcours, et cela sans forcer.

Plus qu'une vendredi et la suivante sera ... le dernier long run, celui de 42,195 km !

Parcours

Monday, 8 October 2007

MARATHON CHICAGO EIST EEN DODE

(bron: vrt teletekst)
­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­
De marathon van Chicago heeft zondag
een slachtoffer geëist. Door de hitte
bezweek een 35-jarige politieman.

Na drie uur wedstrijd besliste de orga-
nisatie om de marathon stil te leggen.
De lopers die nog niet halfweg waren,
moesten stoppen, de anderen werden aan-
gemoedigd om de resterende afstand te
wandelen. Om 10u 's morgens was de tem-
peratuur al opgelopen tot 31 graden.

49 deelnemers werden afgevoerd naar het
ziekenhuis met hitteverschijnselen. Een
vierde van de ingeschreven lopers kwam
niet eens aan de start, meer dan 10.000
anderen gaven onderweg op.

Etape 61 sur 64

Aujourd'hui, seuls les kilomètres étaient importants. Et encore, pas à n'importe quel prix. Pour les 3 petits runs de cette semaine, je me concentre sur ma façon de courir, de respirer, de m'occuper l'esprit en courant. Bref, accent sur la technique.

Le temps n'est pas important, et l'objectif numéro un est de ne pas être blessé au moment de prendre le départ dimanche.

Parcours

Sunday, 7 October 2007

Intestinal problems - The runner's diarrhea

This article explains a lot about this known problem with long-distance runners.

After reading a lot of posts / articles about the same problem, I found that some general advice can help during the week before the marathon:

- Try going to the bathroom at regular time each day
- Avoid drinking any milk the day(s) before the marathon
- Hydrate consistently during the week, and also 3 hours before the marathon

ING Brussels Marathon